Bonjour Edragal,
En aparté, je regrette de devoir insister que la version de mon fixe Hélios est bien un 39 vissant, donc antérieure à la version en 42 vissant largement répandue par la suite. J'insiste d'autant plus que j'ai conservé précieusement cet ancêtre.
A l'origine, il était monté sur un boîtier Zenit E (je n'ai plus la référence exacte en tête) dont le rideau en toile (l'obturateur) avait fini par se bloquer irrémédiablement.
Par la suite, j'ai utilisé un boîtier reflex Chinon 42 vissant avec un 35 mm, un 135 mm... et cet Hélios 58 mm pour lequel j'avais dû adapter une bague 39/42 un peu bâtarde puisque pour être correctement calé sur le plan focal, cet objectif se trouvait immobilisé avec une rotation de 90° (les indications étaient pile poil à gauche). Je me rappelle que j'ouvrais à fond le diaph et me servais de la bague de présélection manuelle pour régler de manière continue (et non par cran) l'exposition (à l'aide de l'index électromécanique dans le viseur, alimenté par une pile mercure qui m'avait lâché au bout de 25 ans !). Las de louper des sujets fortuits avec le 42 vissant, j'avais fini par acquérir un zoom Tokina 35-105.
C'était ma période cinéma, ce qui explique ce sous-équipement en matière de photos.
J'ai toujours ce lourd "Chinon + Tokina", ainsi que l'Hélios dans son étui à part. Bien sûr, il y a longtemps que ça ne sert plus, étant passé progressivement au numérique à compter de 1998.
Pour info complémentaire, tous les objectifs que vous citez par ailleurs, fonctionnent toujours avec les nombreux boîtiers Sony produits après l'Alpha 700. Les seuls inconvénients seront ceux liés au traitement des lentilles, spécifique au numérique. Déjà parce que contrairement à la pellicule, qui est mate, les dômes protégeant les photosites des capteurs numériques réfléchissent les rayons lumineux s'y frappant.
Merci pour votre intervention.
