Bonsoir,
Je suppose qu'il s'agit de votre premier reflex.
Sinon, vous auriez identifié qu'il s'agit de particules qui se sont déposées sur votre capteur.
Ce peut être des poussières, mais aussi des résidus de graissage que les pièces mobiles de la chambre ont projeté sur lui.
Les poussières pénètrent dans la chambre lorsque l'on ôte (ou que l'on échange) l'objectif dans un lieu mal protégé. Il est plus rare de récupérer ces particules graisseuses en provenance de l'extérieur. Sur tout sur un SLT où le miroir est fixe.
Ces particules, invisibles à grande ouverture, deviennent visibles au fur et à mesure que l'on ferme le diaphragme. Car en fermant, on augmente la profondeur de netteté, jusqu'à ce qu'elle englobe presque le capteur lui-même à très fortes fermetures.
Dans le cas de votre photo, vous étiez ouvert à f/11. A f/22, vous verriez carrément des gros points bien nets.
Vous pouvez d'ailleurs le vérifiez vous même : visez le ciel bleu en appuyant sur le bouton de test de profondeur de champ (sur le boîtier sous l'objectif) et en mode A, fermez progressivement le diaphragme. Vos tâches vont progressivement se préciser.
Leur élimination fait appel à un nettoyage du capteur, qu'il est possible de faire soi-même avec du matériel approprié et du doigté. Si vous ne vous ne sentez pas à l'aise sur cette opération (premier reflex...), confiez cette opération à votre revendeur (coût moyen autour de 50 € ).
Le premier niveau de nettoyage passe par le soufflage du capteur, à l'aide d'une petite poire. Les plus sophistiquées possèdent un filtre à poussière côté aspiration. Mais en dépannage, une poire auriculaire, achetée pour une bouchée de pain chez votre pharmacien peut faire l'affaire.
Le soufflage doit se faire sans contact de l'embout avec le capteur, et en tenant le boîtier tête en bas.
Sur un SLT, l'accès au capteur de fait en déclipsant avec précaution le cadre du miroir fixe transparent.
Après contrôle comme indiqué plus haut, si les poussières se sont déplacées, recommencer l'opération.
Si elles restent au même endroit, soit c'est à cause de l'électricité statique, soit c'est qu'elles sont grasses (souvent le cas en début de vie d'un reflex).
Les particules électrostatiques nécessitent une intervention "de contact" avec précaution à l'aide d'un pinceau anti-statique (qui n'est pas donné).
Les particules grasses nécessitent une intervention "de contact" avec précaution à l'aide d'un bâtonnet doté d'un tampon stérile préalablement humecté avec de l'alcool isopropylique.
Ces deux "accessoires" se trouvent chez les photographes spécialisés.
Je vous ai fait une petite synthèse générale sur la question. En faisant une recherche sur le WEB, vous trouverez les traitements détaillés de cette question et les matériels idoines pour le faire. Je pourrais vous communiquer quelques liens, mais j'ai peur qu'ils datent un peu, et qu'ils ne soient pas appropriés aux SLT.
Rassurez-vous, votre cas n'est pas unique. Cela fait deux fois que j'interviens moi-même sur mon A77 acquis en fin d'hiver.
Pour les photos déjà prises, il faut passez par le "tamponnage" des zones à l'aide d'un soft de retouche. Le tamponnage consiste à recopier une zone identique proche sur la zone incriminée.
